Méthodologie : journal d'une production collaborative



Méthodologie de travail collaboratif

Journal d’une exploration

autour du thème des MOOCs francophones



25/10/2013

Suite à la classe virtuelle du 22/10, Anne-Marie nous a permis de préciser la problématique sous-jacente à notre enquête. En voici les termes principaux :

Si les MOOCs sont nés aux USA, il y a aujourd’hui 3 principaux modèles :
- Coursera : modèle à tendance commerçante
- EdX : modèle plutôt universitaire
- Les MOOCs français (dont ItypA p. ex.) : caractéristiques à définir

Un premier travail peut s’organiser autour des axes suivants :
- quels sont les modalités économiques et financières en amont des cours proposés ? Qui distribue le service ?
- quelle proposition est faite aux étudiants, en terme de pédagogie, de modalités d’apprentissage, tout autant qu’en matière de contenus ? La pédagogie mise en œuvre est-elle une avancée ou au contraire un recul (vers le tout transmissif p. ex.) ?
- quels sont les vécus et retours d’expérience de la part des bénéficiaires des MOOCs ?

En amont de cette “tendance” se dessinent de gros enjeux philosophique quant à la diffusion du savoir, l’éveil à la connaissance et à l’apprentissage, l’appréhension de la vie. Quelles réflexions est-il possible de poser à ce sujet-là ?

À partir de cette structure, nous décidons une première répartition des tâches.
- modèles économiques, financiers, stratégiques : Yves Andecko (au début, du cours, Yves faisait partie de notre groupe mais il a cessé d’être actif et présent dès la fin octobre)
- modalités pédagogiques, dynamiques d’apprentissage : Marc
- retour d’expérience de la part des bénéficiaires et prestataires, apprenants, réflexions méta, philosophie sous-jacente sur la société de la connaissance : Céline

Divers :
- regarder l’offre francophone et décider si notre travail portera sur les MOOCs francophones ou plus précisément sur les MOOCs français.
- alimenter la dynamique de veille en s’appropriant l’outil scoopit.


17/11/2013

Avec l’arrivée de Ghislaine, le travail collaboratif du groupe prend un nouvel essor. Dans la pratique, il semble que le découpage de notre travail en 3 thèmes reste pertinent. Toutefois, l’attribution de chaque thème à une personne précise ne se trouve pas prolonger strictement dans la pratique. Au fil des actions de veille, tous les membres du groupe alimentent les divers points.

Autre constat, si les 3 thèmes-clés subsistent comme organisant la veille et la réflexion, il semblerait que le centrage sur les MOOCs francophones soit assez “lâche”. En effet, il est impossible, en pratique, de faire l’impasse sur ce que la réalité anglophone des MOOCs vient révéler.

Peut-être faudra-t-il, dans une dernière phase de veille, approfondir la question de la réalité francophones et de ses spécificités (c’est ce qui aura lieu dans la dernière dizaine de novembre).

Ce peut être également lors de la synthèse et de la mise en valeurs des informations et réflexions avancées que le retour aux caractéristiques éventuelles des MOOCs francophones sera mis en avant.

Ou pourquoi pas, lors de la conception de cartes heuristiques, retraçant les idées clés mises à jour jusqu’ici.

Autre aspect du travail collectif : s’autoriser peut-être à laisser la problématique de départ (les spécificités des MOOCs francophones) évoluer au fil de la recherche et reformuler en fin de recherche la problématique qui, dans les faits, se révèle être celle qui aura été prospectée. Rien n’empêche de consacrer une partie de la présentation à la question des MOOCs francophones ; mais ce ne serait qu’une partie au sein d’une production plus ouverte. À discuter.

Pour ce qui est de la perspective d’une présentation des résultats de l’activité de veille, pour début décembre, Marc suggère la démarche suivante :
- ne pas se presser de penser une présentation finale mais laisser encore 8-10 jours pour rassembler des informations et observer leur organisation ”spontanée”.
- retenir un wiki et une carte heuristique comme formes à venir : voila un premier pas concernant le format de présentation à ce stade. C’est Céline qui pousse le groupe à garder en vue l’échéance et la demande de rendu ; cela facilite la prise de décision.

Pour ce qui est de l’échéance du 4 décembre, il sera intéressant de demander mercredi 20 novembre à AMH ce qui est attendu exactement pour cette date.
Le travail collectif évoluant sur l’ensemble de l’année, nous ne sommes pas sûrs de ce que nous devons fournir pour décembre.



Éclaircissements apportés par Anne-Marie le 18/11

Nous choisissons de donner accès à notre réflexion méthodologique à Anne-Marie. Voici sa réponse :
Très intéressant de voir le cheminement de votre réflexion
Je pense que la conférence à venir (Salon Educatec-Educatice, 20/11/2013) va aussi bien éclairer les choses.
Je connais plusieurs des intervenants et je les recommande.
PS : si le sujet est trop vaste (ou inatteignable !), je vous autorise à en modifier le scope.
L'objectif du travail est :
- de faire une mise au point de l'actualité à un temps t
- d'apporter une réflexion critique et utile sur un point particulier (qui peut servir de boussole aux professionnels).



20/11/2013

Ghislaine suggère un exposé en “entonnoir”, à croiser avec les thèmes déjà définis.
Le thème des MOOCs et la forte place qu’ils tiennent dans l’actualité numérique nous oblige à structurer notre réflexion pour ne pas nous perdre dans la masse d’informations et la complexité de l’objet MOOC.

Niveau global en tant qu’introduction
- Les Moocs : Une autre forme d’apprentissage : comment, pourquoi, pour quel public ?
- Les acteurs : anglo et francophones
- Les modèles pédagogiques : choix conceptuels, différences p/r au e-learning par ex ? (simplement en tant qu’entrée en matière)
- Les modèles économiques : ce qui se fait et ce qui émerge (Idem)

Niveau européen (ne pas développer, on se centre sur le niveau francophone directement)
- Des initiatives européennes ?

Niveau France : (à développer amplement à partir de notre veille et de ce qui est déjà écrit dans le document de travail)
1. Stratégie, modèles économiques, enjeux
- Des initiatives françaises ?
- Sur quel (s) modèle(s) ?
- Des particularités ? Fonctionnent-ils de la même façon que Coursera et Cie ? Ont-ils fait des choix stratégiques particuliers au niveau financier ?
Ici : aller voir ce que propose p. ex. FUN, ou d’autres acteurs, et détailler.

- Des exemples de Moocs

2. Éléments de pédagogie, processus d’apprentissage
Voir ce qu’on a écrit dans le document partagé et compléter

3. REX et enjeux
- Ce qu’en retiennent les participants (témoignages Mooc Gestion de projets p.ex.)
- Les questionnements engendrés par l’expérience Moocs
- Quelle reconnaissance pour les participants ?
- La place et l’avenir de l’enseignant/formateur ?
- La naissance de nouveaux services/entreprises : tutorat
- L’articulation enseignement supérieur classique & Moocs.

Le point qui servirait de boussole aux pros … la lecture des différents docs m’a interrogé sur l’économie découlant des Moocs, comme le tutorat, sur la valorisation des acquis grâce aux Moocs sur le marché du travail et surtout sur ce qui attend le domaine de la FPC si des Moocs d’entreprise se généralisent.

Pour ce qui est des supports de présentation, Ghislaine confirme le choix des cartes heuristiques et du wiki.

Dans la répartition de l’activité de veille, Ghislaine choisit de parcourir l’ensemble des thèmes annoncés plus haut et non pas de se consacrer uniquement à l’un d’eux.

Les enjeux de répartition du travail entre les 3 acteurs du groupe auront fait en fait l’objet de permanents réajustements, mais toujours dans une ambiance fluide, laissant la place aux réagencements quand ils s’imposent.


22/11/2013

En préparation de notre classe virtuelle restreinte du samedi 23/11, via camconf, Marc propose un plan de travail pour cette réunion.

1. Concertation autour du contrat de travail collaboratif :
- faire le point sur notre avancement concernant les éléments soulignés ci-dessous et réajuster notre méthode de travail pour les 10 jours à venir :

Rappel du rendu attendu pour la première phase de travail :
 «  De la recherche sur le web à une structuration pertinente d’informations »
·         Rechercher et organiser de l’information sur un thème en émergence du e-learning
·         Initier une stratégie collective de veille et de curation sur ce thème, pour la poursuivre tout au long de la formation
·         Participer à l’actualisation des  informations destinées à la  communauté CAFEL
·         Rendus  finaux attendus :
·         Un support (ou plusieurs supports) de présentation de votre choix, permettant de prendre connaissance de la thématique, de la définir, de la caractériser, de la problématiser, de la situer dans le champ du e-learning, et d’en saisir les enjeux. Le groupe présentera la thématique à l’aide du support à la promotion pouvant être élargie à des invités, lors d’une classe virtuelle. (voir  en fin de module des travaux antérieurs).
·         Un retour réflexif sur votre chemin collaboratif dans le cadre de cette production

2. Le point sur notre scoopit de groupe

2.1 le restructurer :

Marc a déjà modifié les intitulés des topics qui sont maintenant :
- topic 1 :point de vue panoramique sur les MOOCs : ici, il peut y avoir des informations larges sur les MOOCs, y compris sur les MOOCs anglophones, du moment qu’elles viennent éclairer l’un de nos trois thèmes (stratégie-finances, pédagogie-apprentissage, REX-enjeux-philosophie)… ; en fait, tout ce qui permet de mieux cerner la tendance actuelle au regard des MOOCs, de repérer les problématiques saillantes…
- topic2 : MOOCs francophones : retours d’expérience et plus encore : parmi les pages internet que nous avons parcourues, celles qui abordent les retours d’expérience sont peu fréquentes mais semblent plus faciles à isoler. Essayons donc d’en faire un topic
- topic 3 : MOOCs : acteurs et spécificités francophones : ici, mettons les pages donnant accès à la réalité francophone de façon claire ou exemplaire ; quand une page est plus générale, laissons-la en topic1.

2.2 Pour tous les scoops, soigner la dynamique éditoriale, suivant les orientations données dans la classe virtuelle du 20/11/2013. Pour rappel, Anne-Marie insistait sur l’importance :
- du titre, parfois à redéfinir (et surtout à traduire quand il est en anglais p. ex.)
- d’une image à personnaliser
- de l’intention générale à préciser : à explorer
- du commentaire à ajouter : je trouve ce point essentiel pour le moment
- des liens vers les outils de partage du Cafel : à explorer
- des options avancées : soigner la liste de tags, pour mieux retrouver les scoops que nous aurons sélectionnés ; cette action peut nous aider à structurer notre rendu final, en thématisant notamment les contenus de chaque scoop.

Les éléments soulignés me semblent prioritaires dans la phase actuelle. Les autres pourront suivre plus tard.

2.3 Enrichir et stabiliser les sources pour une veille ciblée se déroulant sur le reste de l’année
Ajouter encore quelques curateurs de référence pour notre scoopit : Mathieu Cisel, p. ex.

3 Le point sur la forme du rendu final

Actuellement, nous sommes dans la perspective de rendre visible :
- un scoopit
- une ou plusieurs cartes mentales
- un wiki.
Comment organisons-nous le développement de ces éléments dans les 10 jours à venir ?

Au passage, Céline et moi devons prendre connaissance du travail fait par Ghislaine sur sa carte mentale sous Xmind.
De mon côté, je recommande de prendre appui sur mindmup pour nos débuts de structuration de contenu ; je me propose de faire un petit essai collectif lors de la session de samedi (session de groupe à notre initiative)
Vous pouvez aller voir la petite introduction que j’ai placée sur le forum outils et qui vous dit comment placer mindmup dans votre espace collaboratif google drive. Si vous n’avez pas le temps de le faire d’ici demain, je vous guiderai en temps réel.

4. Quelques mots sur les contenus des conférences Educatec-Educatice auxquelles j’ai assisté.



27/11/2013

Extrait de correspondance interne au groupe, pour préparer une réunion de travail :
De la part de Marc :
Oui, moi aussi, Céline, j'ai imprimé tes commentaires ; l'ensemble est bien prometteur.
Sinon, côté outil, où en êtes-vous avec mindmup ?
Avez-vous pu faire la manip (simple) qui permet d'inclure mindmup dans google drive ?
Si ce n'est pas le cas, je peux vous guider cet après-midi pour le faire. Mais dites-le moi pour que je me prépare en ce sens.

C'est vrai que le fonctionnement de mindmup est simple et que le travail collaboratif devrait être assez naturel puisque le logiciel a été conçu pour cela.
Même si cela suppose peut-être de ressaisir en partie les éléments de ta carte, Ghislaine.

Pour notre rencontre d'aujourd'hui, finalement, quel média prend-on ? Une nouvelle tentative sur camconf ? Ou une classe virtuelle via Anne-Marie ?
Finalement, ce sera une classe virtuelle sur BbColl.

Au passage, on voit ici l’importance des outils, de leur compatibilité, de la maîtrise que les uns ou les autres développent. Et la force du travail collaboratif dans lequel l’exploration va être répartie entre les uns et les autres, puis partagée, en route vers une maîtrise suffisante pour parvenir à travailler.


Projet et ordre du jour de notre rdv

Je proposerais bien quelques points de départ :
- le point sur le scoopit : notre dynamique éditoriale, le recueil de données pour nos 3 thèmes...
- la ou les cartes heuristiques : structure et répartition du travail
- le wiki
- un petit retour bref sur les infos intéressantes que j'ai pu recueillir au salon Educatec

A propos des cartes mentales

Pour une articulation des idées plus pertinente encore, proposer plusieurs cartes, plus simples à consulter (et à construire) pourrait nous aider ; par exemple, pour prolonger l'idée de Céline :
- panorama des MOOCs : c'est quoi ? Par qui ? Comment ? Pour qui ?
et nous pourrions faire le zoom : hors Europe, Europe (sans s'attarder), Francophonie et France
- les MOOCs : réalité multidimensionnelle :
la dimension économique, la dimension pédagogique, les retours d'expérience, la dimension recherche
- Les MOOCs : questionnements actuels. Cette carte synthétiserait les questions et directions de réponse qui ressortent de notre veille.

A l’issue de la réunion
Nous avons apprécié de pouvoir disposer de BbColl. Nous avons pu nous consacrer au contenu du travail collaboratif et non plus à la tentative de faire fonctionner des outils à ce sujet...
Le plan de travail suivant est décidé, pour les quelques jours à venir.

1. Le scoopit de groupe
- Nous nous sommes mis d’accord sur les 3 topics pour classer nos scoops.
Il faut les reparcourir pour mieux éditorialiser nos scoops : soigner le titre, le commentaire et les tags, principalement, mais aussi déplacer quelques scoops, si nécessaire, d’un topic à un autre
- il faut alimenter le topic le plus pauvre : MOOCs - Acteurs et spécificités francophones
- il faut renommer le scoopit général car dans les faits, nous ne traitons pas de la réalité européenne ou francophone, mais plutôt d’une réalité soit panoramique, soit française
Proposition de titre : “L’émergence des MOOCs français : un processus à analyser au sein d’un contexte international”
Nous convenons de consacrer chacun 1h30 au total aux points ci-dessus, dans les 5 jours qui viennent.

2. Les cartes heuristiques
Nous passons une heure à nous familiariser avec mindmup et son usage collaboratif : à l’arrivée, très pratique. Enfin un outil collaboratif que nous parvenons à faire fonctionner pour travailler ensemble !
Sur la base du travail de Ghislaine (Xmind) et des commentaires papier de Céline, nous décidons de créer trois cartes :
- panorama des MOOCs : c'est quoi ? Par qui ? Comment ? Pour qui ?
- les MOOCs : réalité multidimensionnelle : les dimensions économique, stratégique, pédagogique, recherche
- Les MOOCs : REX et questionnements actuels. Cette carte synthétiserait les questions et directions de réponse qui ressortent de notre veille.

Marc installera jeudi 28/11 les 3 cartes : nœuds central et branches de premier niveau.
Céline et Ghislaine confirmeront y avoir accès.

3. Présentation finale
Céline et Ghislaine vont prospecter leur entourage pour trouver un allié qui nous aide à ouvrir un blog pour présenter notre rendu final. Réponse d’ici demain. Nous abandonnons l’option wiki pour le blog, plus simple à éditorialiser selon nous.


Dernière semaine de novembre, 1er et 2 décembre

Le travail s’intensifie. Les résultats de la veille sur scoopit, le choix de la dynamique des cartes heuristiques et du blog créent un cadre qui va organiser le mouvement de nos réflexions, la direction même de nos articles sur le blog.

Les cartes heuristiques sont un bel outil pour une topographie des idées clés. La carte rassemblant les informations glanées auprès des spécialistes des MOOCs, au salon Educatec-Educatice, va être importante pour la structuration des autres cartes mais aussi pour la richesse finale du blog.
D’un autre côté, les articles rédigés (ou transposés) par Ghislaine au départ, puis par Céline et Marc, vont apporter une dimension rédactionnelle que les cartes ne donnent pas.
L’ensemble est donc riche de ces deux dynamiques.

Choix final des outils

Dernière confrontation avec la découverte d’un outils : le choix de Blogger pour réaliser ensemble d’article.
Quelques « tours de pistes » sur le net, un ou deux coups de fil à des collègue, l’ensemble nous a orienter vers cet outil qui s’est vite révélé facile d’usage pour nous.


Là encore, notre équipe a laissé au départ l’un d’entre nous – Ghislaine – entamer l’exploration, Céline et Marc entrant plus tard dans l’usage de l’outil.
La possibilité de rédiger sous Word et de demander à Ghislaine d’insérer dans le blog a été facilitante.

L’insertion des cartes heuristiques dynamiques au sein du blog s’est révélée un défi plus grand que prévu. En fait, il s’est agi d’aller recueillir du code HTML à insérer dans l’article en question. Quelques heures de tâtonnements infructueux au menu… avant d’y parvenir. Mais pour des novices de l’univers « blog », le pas est conséquent…


Structuration du rendu final

Comme prévu, c’est à la fois le temps restant, les outils choisis, les informations recueillies ainsi que nos discussions qui ont fini par définir la structure du blog en matière d’articles, de thème abordés…
À l’arrivée, les thématique et questionnements avancés tout au début du travail collaboratif restent abordés, mais la connaissance produite a pris une architecture différente en partie.
Cependant, cette malléabilité tout au long du projet, associée à la tenue des thématiques centrales (dimensions économique et stratégiques, réalité pédagogique, retours sur expériences et perspectives), a permis d’aboutir à un blog documenté et qui donne à voir un point de vue ayant sa spécificité sur la très vaste question des MOOCs.

La réalité française en la matière finit par avoir la part belle, sans toutefois être présentée hors contexte international.



Conclusion 

L’importance de la maîtrise progressive des outils

Nous sommes tous les trois face au même constat : au départ de la formation du DU Cafel, nous nous sommes véritablement heurtés à l’exigence de la découverte, de la prise en main, des outils indispensable à la veille (scoopit en particulier), au travail collaboratif (camconf, skype).
Les premières tentatives de réunions ont été principalement consacrées à régler des problème d’outil permettant le travail collaboratif : camconf, d’aspect simple, n’a jamais véritablement fonctionné, par exemple. C’est l’ouverture par Anne-Marie d’une classe virtuelle sur demande (BbColl) qui aura fini par régler le problème. De ces premiers tâtonnement sont souvent nés des sentiments d’inefficacité voire de découragement.
Nous nous sommes fréquemment rabattus sur des medias plus classiques : skype, mails, téléphone…
Puis, avec les solutions BbColl, la dynamique collaborative a pris son envol.
Il en est allé de même pour les outils de veille comme scoopit : la classe virtuelle consacrée à cet outil a permis un réel déblocage, instantané chez certains, progressif chez d’autres.

Le choc culturel et cognitif face à l’univers numérique
Nous sommes tous les trois également en accord pour dire que nous avons mis du temps pour trouver nos marques dans le travail demandé par le DU, dont la production collaborative est venue cristalliser les enjeux.
Au-delà de l’apprivoisement des outils, c’est l’environnement lui-même (jusqu’au Moodle Cafel) qui nous a déconcertés.

Nous avons pu constater également qu’il fallait développer une autre façon de penser la recherche d’information. Le cas de l’appropriation des outils demandant recherche de tutoriels – plus ou moins aidants à l’arrivée – sur internet est un bel exemple. Quand la prise en main d’un outil butte sur une fausse manipulation ou une maladresse, trouver la solution peut relever de l’exploit et nécessiter de précieuse heures d’errance avant de trouver réponse.
Le réflexe de s’adresser aux autres apprenants du Cafel est venu tard.

Le résultat final
C’est à un instantané que le lecteur du blog est convié. C’était le projet.
Quand nous regardons le résultat final, de notre point de vue d’apprenant, et sachant le peu de maîtrise que nous avions des tâches requises pour ce faire, la satisfaction est au rendez-vous.

Avec plus de temps, le travail éditorial, l’analyse critique et l’effort de synthèse auraient pu être davantage déployés.


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